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Notes spirituelles 

Année 1957

 
Dimanche de Pâques, le 21 avril 1957

Mimi : Dimanche de Pâques, quel beau jour pour nous!

Jour de joie pour Dieu le Père Éternel de recevoir son Fils Bien-Aimé.

Jour glorieux pour Dieu le Fils.

Jour de bonheur pour toutes les âmes saintes et pour nous.

Jour de réjouissance en lui avec lui, pour toujours.

Jour de remerciement.

Jour de reconnaissance.

Jour d’actions de grâces.

Jour de parfait abandon à la toute puissance infinie, à sa Sainte Volonté, à son Amour Miséricordieux pour nous, surtout pour moi, pauvre petit rien.

  – Jésus : « Oui ma Bien-Aimée, tu es si petite, si petite. C’est pour cela que j’ai permis que tu entres par la plaie de mon Divin Cœur. Maintenant que tu as accepté, que tu t’es offerte, maintenant que tu es placée et fixée sur la croix avec moi, je ne crains plus de te perdre, car en ce jour glorieux j’ai fermé la plaie de mon Cœur Adorable et je te garde dans mon Divin Cœur, bien cachée aux regards humains. Je veux te cacher comme un tout petit trésor, tu es si petite, tu ne prends pas de place, et je suis un Dieu jaloux. »

– Mimi : « Merci mon Bien-Aimé, je suis si indigne d’habiter dans ton Divin Cœur. Voudrais-tu s’il vous plaît faire partager mon bonheur à mon directeur, voudrais-tu ouvrir encore une fois ton Divin Cœur pour y faire pénétrer mon directeur.

Il le mérite plus que moi, il ne prendra pas beaucoup de place. Puis ton Divin Cœur est si grand! Souviens-toi mon Bien-Aimé qu’il est le trait d’union entre nous! Souviens-toi de notre travail d’équipe. Souviens-toi qu’il t’aime, c’est lui qui m’a appris à t’aimer, à te prier, mais surtout à te trouver en moi. Il m’a fait connaître les délices, le bonheur d’une intimité plus grande dans l’acceptation de toutes les croix. Mon Bien-Aimé, cela prendrait des pages et des pages pour te dire tout ce que je désire et demande pour lui. »

– Jésus : « En effet, je te connais si bien, quand tu me demandes tu insistes comme une enfant gâtée, comme un bébé. Crois-tu que je ne connais pas le livre de sa vie et le tien? Je n’ai pas besoin de tourner les pages pour tout savoir. Tu me fais rire, comme tu es encore petite, as-tu réfléchi à ce que tu me demandes? Tu voudrais que j’ouvre de nouveau mon Divin Cœur pour y faire pénétrer ton directeur? Mais ma pauvre petite, il y est déjà et depuis si longtemps! Tu sembles ne pas encore comprendre ce que c’est que de tout donner. Je l’ai choisi et il a répondu à mon appel avec amour, il a un grand cœur lui aussi. Et comme mon représentant il m’a tout donné, tout, tout… pas seulement des paroles, des intentions, des petits « tout ». Je devrais dire des petits riens comme toi.

Maintenant que ton directeur m’a aidé à te fixer sur la croix J’espère que tu vas y demeurer toujours, que tu vas continuer de l’aimer, de la désirer cette croix, par amour pour nous et les âmes. Te rappelles-tu lorsque ton directeur t’a placée lui-même sur ta croix? Tu étais si heureuse malgré des souffrances morales et physiques. As-tu déjà oublié ce que tu as ressenti et vu? Toi tu étais si heureuse, pendant ce temps ton directeur souffrait. Pourquoi ne pas lui avoir fait partager ton bonheur, il le mérite aussi? 

Je l’ai placé près de toi, pas seulement pour diriger ton âme mais aussi pour prendre la responsabilité de ton âme dans tout, surtout dans les grandes tentations, dans les grandes épreuves et il a droit aussi de partager tes consolations, tes joies, ton bonheur spirituel. Cela pour l’aider, l’encourager, l’éclairer sur l’état de ton âme. Est-ce qu’un médecin près du corps d’un malade ne surveille pas tout? Et parfois le moindre petit mouvement est l’indice d’une maladie incurable ou mortelle, ou bien l’indice d’une guérison complète. Le médecin a le droit de tout comprendre, de tout savoir pour sauver le corps, à plus forte raison le prêtre a le droit de tout savoir pour sauver une âme. Non seulement il a le droit de tout savoir mais il a reçu de Dieu le pouvoir de guérir les âmes et les corps. Malgré sa science, que peut faire un médecin pour sauver une âme?

Donc ma chère petite épouse chérie, ma Bien-Aimée, ton directeur est le médecin de ton âme. À l’avenir qu’il partage tes joies spirituelles il le mérite. Il en aura aussi, spécialement pour lui. Il partage bien tes grandes tentations, c’est-à-dire il souffre mais pas de la même manière. Donc travail d’équipe dans la peine, dans la souffrance et dans la joie avec moi. »